La réponse au BigTable de Google est là : Microsoft distille la riposte et elle est de taille
On peut résumer l’approche : «Conserver vos habitudes SQL avec SQL Azure, le « SQLServer du Cloud de Microsoft ».
Rappelons que Windows Azure est l'offre "Cloud Computing" de Microsoft. Il s’agit d’une offre "Platform as a Service" (PaaS). Une sorte de système d'exploitation pour le cloud.
Pour l’instant, la plateforme Azure comprend trois parties : Windows Azure, SQL Azure et .NET Services.
SQL Azure : c’est quoi ?
SQL Azure (anciennement SQL Data Services) correspond à une base de données relationnelle “on the cloud” de la plateforme Azure. Il parait qu’elle repose sur SQL Server.
Ce module est différent des services de stockage non-relationnels fournis par la brique Windows Azure (Tables, Blobs, Queues), conçus pour les besoins de mise à l’échelle extrêmes de certains scénarios pour le “Cloud”.
SQL Azure s’oriente, dans sa première version, vers le supporte d’un sous ensemble de TSQL langue, contrairement à SDS qui lançait un nouveau paradigme nommé ACE (Authority, Container, Entity).
Chaque ordre TSQL peut être classés dans les l’un des 3 niveaux :
- Pris en charge (supporté) : dans ce contexte signifie qu'il n'ya pas de différence dans la façon dont traite SDS une déclaration ou d'une fonction par rapport à SQL
- partiellement supporté
- non supporté signifie que la caractéristique donnée n'est pas prise en charge par la SDS (exemple l’ordre BACKUP ne sera pas disponible)
A ce stade aucun ordre SQL nouveau n’est prévu.
Selon MSDN (le blog : TSQL Support in SQL Data Services) les principales limitations sont:
- Pas de possibilité d’accéder ou de manipuler les ressources physiques.
- Certaines fonctionnalités ne seront pas accessibles comme par exemple la réplication.
- SQL Profile ne sera pas non plus disponible
Il semble que Microsoft, cherche à faciliter le portage d’applications, plus besoin de redévelopper la couche données pour une application utilisant SQL Server.
Offre de prix
Rien n’est gratuit :
Contraient à l’approche Google, qui offre un quotas gratuit, la payement commence dés le premier octet de stockage et dès la première requête.
Le modèle de facturation est basé sur l’usage, une combinaison entre le volume de donnes et les nombre de requête
-Web Edition = $9.99 / mois, limité à 1 BD de 1 Go de stockage et 10 heures d’exécution de requêtes
-Business Edition = $99.99 / mois, limité à 1 BD de 10 Go de stockage et 100 heures d’exécution de requêtes
-Bande passante = $0.10 / Go en entrée, $0.15 / Go en sortie
Ce qui est intéressant c’est que Microsoft s’engage sur un SLA (Service Level Agreement) de 3 neufs (99.9%) pour SQL Azure..
La question qui demeure : “à ce stade, faut continuer à investir sur l’apprentissage de Azure, ou bien attendre un peu que se “tout cela “ se stabilise ?”
Mais ceci est un autre sujet
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