vendredi 11 décembre 2009

Java EE 6 est livrée : Sun officialise la version 6 de Java Platform Enterprise Edition


La plateforme la plus populaire du monde open source professionnel est à sa version 6, depuis le 10 décembre 2009.

Java EE comprend maintenant de nouvelles notions : de nouveaux profils (profil léger pour le web, ..) et de nouvelles possibilités d’extension, plus de fonctions avancées pour simplifier le développement, …

L’arrivée de la nouvelle version de Netbeans, la version 6.8 qui supporte Java EE 6, ne rassure pas les adepts sur son avenir (Oracle aura à faire des choix entre JDeveloper, Eclipse Workshop Studio de BEA et NetBeaans de SUN),

Reste à l‘ordre du jour la question de la gouvernance de Java, depuis la prise de contrôle de SUN par Oracle, …

Lien : http://java.sun.com/javaee/technologies/index.jsp

jeudi 10 décembre 2009

ALM 2.0: Les 5 piliers de l’Application Life cycle Management

Encore un bug informatique à la une des journaux.

L’histoire a été révélé en France, le 08/12/2009, un Bug de la Sécu : 400 millions d'euros de cotisations non réclamées à plus de 15000 artisans et commerçants.

400 millions d'euros de perte : Un exemple parmi d’ autres de l’impact d’un bug informatique.

Mais la vraie question : qu’est ce qui va se passer après la découverte de ce bug ?

Corriger et redéployer !

Ce n’est pas aussi simple.

Il va falloir tester de nouveau !

Mais est ce qu’on possède toutes les informations sur la matrice des exigences ?

Et ce qu’on a une idée claire sur les conséquences de la correction de ce bug sur le reste de l’application : quelles sont les parties du code à tester.

D’où, la nécessite de la mise en place d’une « vraie » gestion du cycle de vie des applications (ALM pour Application LifeCycle Management).

Rappelons que l’ALM (Application LifeCycle Management ) dépasse le simple périmètre du développement logiciel pour l’inclure.

Les cinq piliers de l’ALM 2.0:

  1. Traçabilité,

  2. Intégration,

  3. Automatisation,

  4. Communication

  5. Visibilité

La traçabilité :

La traçabilité permet de maintenir les liens entre les exigences, la modélisation et la gestion des changements, ainsi qu’entre les tests et la gestion des changements, etc …

la traçabilité des exigences et des besoins est très importante durant le cycle de développement. Mais la vraie valeur de la traçabilité des artéfacts apparaissent, bien après la mise en production. C’est lors de la maintenance et des mises à jour qu’on a besoin de connaitre la version des spécifications actuellement en production et de pouvoir réaliser l’analyse d’impact d’un changement sur le reste du système.

L’intégration :

L’intégration de la gestion des exigences avec les outils des tests facilite la création d’exigences plus efficaces et ciblées.

L’intégration de la gestion des changements avec le suivi des bogues et avec les outils d'analyse facilite les mesures et la hiérarchisation des demandes de modifications.

L’automatisation :

Lors du développement, l’automatisation des builds, des tests de non régressions permettent de soulager les développeurs des tâches réplétives.

La communication :

La communication permettrait de réaliser des applications qui « fonctionnent correctement » et qui répondent aux besoins des utilisateurs : Livrer ce que l’utilisateur a demandé !

Échanger entre tous les membres de l’équipe est d’autant plus important que la taille de l’équipe est plus grande.

La Visibilité :

Le syndrome des 90% des fonctionnalités déclarées implémentées, alors que 90% reste à faire n’est plus acceptable. Du chef de projet jusqu’au « big boss », il est primordiale d’avoir en permanence les données sur l’avancement du projet et l’état de l’application. Que ce soit des pourcentages de fonctionnalités réalisés, testés ou reste à faire, la visibilité permettra aux décideurs de « trancher » et de prendre les bonnes décisions pour atteindre l’alignement du Business avec l’IT …

Conclusion

Une solution ALM répondant à ces exigences permettra de réduire les coûts de l’IT d’une entreprise et d’augmenter le ROI des applications.

Tous ces facteurs permettent potentiellement de réduire les coûts, mais plus fondamentalement, ils accroissent la réactivité de l’entreprise et sa capacité à s’adapter à des marchés globalisés extrêmement concurrentiels.

Ces cinq facteurs permettront d’aborder le facteur humain reste le principal obstacle à l’adoption d’une approche globale de l’ALM.

Plus jamais de mauvaises surprises de dernières minutes

Source :

Bug de la Sécu (à ne pas confondre avec le gouffre de sécu) : http://www.ladepeche.fr/article/2009/12/08/732469-Bug-de-la-Secu-400-millions-d-euros-non-percus.html

autres entrées sur l'ALM

ALM, VS2010, Java et .Net: Microsoft achète Teamprise pour enrichir Visual Studio 2010

dimanche 6 décembre 2009

Open source : conférence annuelle sur les Logiciels Libres en Tunisie

La 5ème  édition de la conférence annuelle sur les Logiciels Libres en Tunisie, organisée annuellement par le Ministère des Technologies de la Communication,  aura lieu le 15 décembre 2009 à l'hôtel Karthago Le Palace Gammarth.

Le thème de cette année est "Logiciels Libres: Levier d'Innovation et de Croissance".


Ça va faire ma cinquième participation.

Le panel du matin, traitera principalement les nouvelles tendances dans le domaine des Logiciels Libres (Cloud Computing, SaaS, Social Networks, Logiciels embarqués,... ), du potentiel d'innovation et d'entrepreneuriat offert  par  les Logiciels Libres.

L’après midi les sujets traités seront contribution de ces logiciels dans les domaines de l'éducation, l'enseignement supérieure et la recherche scientifique.

Je serais parmi les panélistes du matin.

J’aurais l’occasion d’'évoquer des sujets autour des offres PaaS open source (Google AppEngine, Morph AppSpâce et grails, CloudFoundary de Spring ..), des codes sources disponibles sur sourceforge et codeplex, …, les nouvelles approches de développement rapide et le Cloud : Grails 

Ma contribution permettra de mettre en valeur l'expérience de OXIA et les compétences technologiques des entreprises tunisiennes en matière de logiciels libres.

Je vais parler du Hype cycle du Gartner et du danger du dogmatisme open source : il s’agit toujours d’un modèle économique. PaaS, SaaS et IaaS, il faut montrer le business plan avant tout “show me the money’!

 

Mais ceci est un autre sujet



Le programme : http://www.opensource.tn/index.php?id=150



Selon le site : » les Objectifs de la conférence

Ce rendez-vous annuel vise à débattre et échanger des informations et connaissances sur plusieurs aspects importants  autour du Logiciel Libre:

· Comment bénéficier des atouts des logiciels libres pour stimuler et favoriser l’innovation technologique ?

· Quels sont les atouts des logiciels libres pour renforcer la compétitivité et créer de nouvelles entreprises et de nouveaux emplois ?

· Comment intégrer les logiciels libres dans le cadre du développement durable  et la formation de diplômés compétents dans le domaine du libre ?

La conférence sera composée de séances plénières et de séances d’ateliers qui s’adressent à une large audience composée de : 

· Chercheurs  talentueux  qui souhaitent tirer avantage des potentiels  des logiciels libres pour créer de nouvelles applications innovantes et répondant à des besoins de production et de service de différents secteurs.

· Enseignants et éducateurs qui veulent contribuer au développement durable  intégrer les logiciels libres dans leur programme d’études pour former des diplômés capables de satisfaire aux critères du marché dans le domaine des logiciels libres.

· Entrepreneurs et décideurs informatiques qui souhaitent augmenter la compétitivité et stimuler la création de nouveaux emplois en utilisant et en développant des logiciels libres de qualité et à moindre coût.

Pour plus de détail : http://www.opensource.tn/index.php?id=151

mercredi 2 décembre 2009

Le logiciel libre victime de son image

Qu’est ce qui empêche une entreprise, un groupe ou même un pays de profiter de l’offre open source ?

Une question simple, mais qui n’a pas qu’une seule réponse.

Ce qui est sûre, c’est que l’association de la gratuité à l’open source reste un vrai problème.

Cela masque l’aspect principal du monde open source : « il s’agit, avant tout, d’un modèle économique » où l’ouverture des codes sources est une différenciation avec le reste des modèles de fournitures de software.

Mais, à force de marteler d’une façon dogmatique l’open source et ses nombreux avantages, sa gratuité, sa sécurité, etc … , les décideurs oublient la raison même d’un  logiciel?

Les « défenseurs dogmatiques » du logiciel libre endossent une part de la responsabilité.

Un décideur, n’a pas besoin, dans son SI, d’un logiciel mais d’une solution.

Une solution n’est qu’une réponse à un besoin.

Parler de l’open source avant de parler des besoins n’a aucun sens.

Le vrai problème se trouve dans les faiblesses de la définition des besoins et de la matrice des exigences, de la formulation des SLA, de la rédaction des contrats de supports, de la gestion des changements, du suivi d’un cycle de vie des applications …

C’est en « glorifiant » la fonction maitrise d’ouvrage, que les défenseurs de l’open source, pourront tirer profit de l’offre open source et surtout savoir à quel moment l’offre « propriétaire » est plus appropriée.

Tout dépend de l’adéquation de la solution proposé avec la matrice des exigences et du niveau de service demandé.

Mais dans tous, les cas, il vaut mieux parler d’offre commerciale, comprenant la solution, le contrat de garantie, le contrat de support, la formation …

Architecte SOA & Professionnel Open Source Headline Animator

 
Khaled BEN DRISS
Cloud Computing, SOA et Web 2.0 : Des sujets techniques sur SOA et l'Open Source : de Java & .Net, PHP5, Symfony, à SaaS / PaaS en passant par Azure, google appengine, le BPM, la Modélisation et d'autres sujets du coté du serveur et cloud computing.