Encore un bug informatique à la une des journaux.
L’histoire a été révélé en France, le 08/12/2009, un Bug de la Sécu : 400 millions d'euros de cotisations non réclamées à plus de 15000 artisans et commerçants.
400 millions d'euros de perte : Un exemple parmi d’ autres de l’impact d’un bug informatique.
Mais la vraie question : qu’est ce qui va se passer après la découverte de ce bug ?
Corriger et redéployer !
Ce n’est pas aussi simple.
Il va falloir tester de nouveau !
Mais est ce qu’on possède toutes les informations sur la matrice des exigences ?
Et ce qu’on a une idée claire sur les conséquences de la correction de ce bug sur le reste de l’application : quelles sont les parties du code à tester.
D’où, la nécessite de la mise en place d’une « vraie » gestion du cycle de vie des applications (ALM pour Application LifeCycle Management).
Rappelons que l’ALM (Application LifeCycle Management ) dépasse le simple périmètre du développement logiciel pour l’inclure.
Les cinq piliers de l’ALM 2.0:
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Traçabilité,
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Intégration,
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Automatisation,
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Communication
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Visibilité
La traçabilité :
La traçabilité permet de maintenir les liens entre les exigences, la modélisation et la gestion des changements, ainsi qu’entre les tests et la gestion des changements, etc …
la traçabilité des exigences et des besoins est très importante durant le cycle de développement. Mais la vraie valeur de la traçabilité des artéfacts apparaissent, bien après la mise en production. C’est lors de la maintenance et des mises à jour qu’on a besoin de connaitre la version des spécifications actuellement en production et de pouvoir réaliser l’analyse d’impact d’un changement sur le reste du système.
L’intégration :
L’intégration de la gestion des exigences avec les outils des tests facilite la création d’exigences plus efficaces et ciblées.
L’intégration de la gestion des changements avec le suivi des bogues et avec les outils d'analyse facilite les mesures et la hiérarchisation des demandes de modifications.
L’automatisation :
Lors du développement, l’automatisation des builds, des tests de non régressions permettent de soulager les développeurs des tâches réplétives.
La communication :
La communication permettrait de réaliser des applications qui « fonctionnent correctement » et qui répondent aux besoins des utilisateurs : Livrer ce que l’utilisateur a demandé !
Échanger entre tous les membres de l’équipe est d’autant plus important que la taille de l’équipe est plus grande.
La Visibilité :
Le syndrome des 90% des fonctionnalités déclarées implémentées, alors que 90% reste à faire n’est plus acceptable. Du chef de projet jusqu’au « big boss », il est primordiale d’avoir en permanence les données sur l’avancement du projet et l’état de l’application. Que ce soit des pourcentages de fonctionnalités réalisés, testés ou reste à faire, la visibilité permettra aux décideurs de « trancher » et de prendre les bonnes décisions pour atteindre l’alignement du Business avec l’IT …
Conclusion
Une solution ALM répondant à ces exigences permettra de réduire les coûts de l’IT d’une entreprise et d’augmenter le ROI des applications.
Tous ces facteurs permettent potentiellement de réduire les coûts, mais plus fondamentalement, ils accroissent la réactivité de l’entreprise et sa capacité à s’adapter à des marchés globalisés extrêmement concurrentiels.
Ces cinq facteurs permettront d’aborder le facteur humain reste le principal obstacle à l’adoption d’une approche globale de l’ALM.
Plus jamais de mauvaises surprises de dernières minutes
Source :
Bug de la Sécu (à ne pas confondre avec le gouffre de sécu) : http://www.ladepeche.fr/article/2009/12/08/732469-Bug-de-la-Secu-400-millions-d-euros-non-percus.html
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